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Archive for the ‘Dossier d'information’ Category

L’avenir du M.A.C

Bonjour,

Nous sommes présentement en réflexion sur l’avenir du Mouvement anti-corruption. Mais nous sommes tous très occupés actuellement par nos études, ce qui ralentit le processus de décision et aussi la mise à jour de notre blogue. Nous vous rappelons que le M.A.C. est un mouvement citoyen entièrement organisé par des étudiants sans aucun appui financier.

La cause nous tient toujours à cœur, mais s’investir dans celle-ci demande certains sacrifices. Nous voulons être certains d’avoir la capacité de le faire avant de s’y lancer de nouveau. Nous vous tiendrons au courant de notre décision au cours des prochaines semaines.

Merci pour votre compréhension et n’hésitez pas à nous écrire (m.a.c.anticorruption@hotmail.com).

L’équipe du Mouvement anti-corruption

Lettre du Mouvement anti-corruption (l’intégrale)

Le Mouvement anti-corruption (M.A.C.) est un mouvement de citoyens qui demande la tenue d’une commission d’enquête publique sur le secteur de la construction.

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Le temps des Fêtes n’a pas effacé cette tâche crasse qu’ont laissée les allégations de corruption, de malversation et de collusion dans le secteur de la construction. En fait, nous commençons une nouvelle année et une nouvelle décennie sur une note plutôt déplorable. Le peuple québécois se souvient du reportage d’Alain Gravel et de ses collègues de l’émission Enquête; il se souvient des révélations de Benoît Labonté; il se souvient des noms qui se sont répercutés en écho pour devenir synonymes de corruption et, bien sûr, il se souvient que le gouvernement Charest s’est contenté de lancer une enquête policière appelée l’Opération Marteau.

Nous avo

ns le devoir de nous souvenir, le droit de savoir et la responsabilité d’agir. C’est pourquoi le M.A.C organise une grande marche dans les rues de Montréal afin d’exiger du premier ministre qu’il tienne une commission d’enquête publique sur le secteur de la construction. Le point de rencontre de cet événement est à la Place Jacques-Cartier (en face de l’hôtel de ville de Montréal), le 30 janvier à 13h00.

Les e

nquêtes policières ont pour mandat de saisir des documents, d’arrêter les criminels et de les incarcérer. Nous jugeons que l’Opération Marteau est nécessaire, mais qu’elle ne pourra pas faire la lumière sur les travers d’un système, visiblement occulte dans ce cas-ci, et ne pourra pas proposer des solutions pour remédier à la situation. À quoi bon éponger la flaque quand c’est la tuyauterie qui est brisée? Une commission d’enquête publique est le seul moyen de réparer le système et de le corriger dans ses plus solides fondations.

Un grand nombre de citoyens et d’organisations ont déjà revendiqué la tenue d’une commission d’enquête publique, notamment les partis de l’opposition à l’Assemblée nationale, les maires de Montréal et Québec, la mairesse de Longueuil, la Fédération des municipalités du Québec, plusieurs ordres professionnels et associations de policiers (dont l’APPQ), John Gomery, l’Association des procureurs de la couronne et 81% de la population (selon le sondage Angus-Reid du 23 octobre dernier). Sans aucun doute, ne s’en tenir qu’à l’escouade de l’Opération Marteau serait une grave insulte à l’intelligence des Québécois.

Que sont devenues les belles paroles de Jean Charest lors de son discours d’ouverture de la session précédente? « Nous serons tous les jours le gouvernement de tous les Québécois», disait-il. Aujourd’hui, alors qu’il est censé avoir les mains sur le volant, il refuse systématiquement de créer une commission d’enquête. Le premier ministre n’écoute que ceux qui qualifient cette éventuelle commission de « lavage de linge sale en public ». Il ne comprend pas – ou ne veut pas comprendre – que tout ce «linge» qui a été sali, c’est notre «linge», c’est celui de tous les Québécois.

Nous ne voulons pas risquer d’alimenter un système qui nous vole et qui subventionne le crime organisé. C’est pourquoi il faut agir, se réunir et se serrer les coudes lors de la marche du 30 janvier prochain. Le gouvernement a eu bien assez de temps pour bouger. C’est maintenant au peuple québécois de se faire entendre. Après tout, comme Jean Charest l’a dit dans ce même discours d’ouverture : « Nous devons, aujourd’hui plus que jamais, nous sentir responsables les uns des autres et nous réunir. »

Pour d’autres informations, nous vous encourageons à suivre les démarches du M.A.C sur Facebook et Twitter, ainsi qu’à nous contacter à l’adresse suivante : m.a.c.anticorruption@hotmail.com

Mouvement anti-corruption

Xavier Daffe-Bordeleau, étudiant

Simon Primeau, étudiant

Érika Circé-Perrault, étudiante

Christine Riendeau, étudiante

David Lecours, étudiant

Merci à tous nos appuis :

  • Guy Rainville, chef du Parti vert du Québec

  • Louise Harel, chef de Vision Montréal et chef de l’Opposition officielle de la Ville de Montréal

  • François Gendron, député d’Abitibi-Ouest
  • Bertrand St-Arnaud, député de Chambly
  • Agnès Maltais, députée de Taschereau

  • Amir Khadir, député de Mercier et co-porte-parole
  • Françoise David, présidente et co-porte-parole

  • Gérard Deltell, chef du deuxième groupe d’opposition
  • Sylvie Roy, députée de Lotbinière
  • François Bonnardel, député de Shefford
  • Janvier Grondin, député de Beauce-Nord

  • Alex Norris, conseiller de ville du district Mile-End

Ainsi que les nombreux citoyens qui se sont impliqués dans le Mouvement anti-corruption.

Ça n’arrêtera donc jamais!

L’équipe de l’émission Enquête de Radio-Canada ont de nouveau frapper fort. Il semble que la fausse facturation soit devenu une industrie!

«Dans le stratagème typique, un fournisseur de fausses factures agit à titre de sous-traitant d’un entrepreneur. L’entrepreneur paye ce sous-traitant par chèque. Mais il récupère aussitôt son argent du sous-traitant, en lui laissant une commission de 5 % à 10 %. Officiellement, l’entrepreneur a maintenant en main une facture payée pour des dépenses en apparence réelles. Mais, dans les faits, il a toujours son argent qu’il peut maintenant utiliser pour payer ses employés au noir.»

Voici l’excellent article au complet sur le site de Radio-Canada:

Quand la fausse facturation devient une industrie

Un nouveau reportage de l’émission Enquête

De nouvelles informations au sujet de l’industrie de la construction.

«Dans le second reportage de l’équipe d’Enquête sur le travail au noir dans l’industrie de la construction, des entrepreneurs disent ne pas avoir eu le choix de payer leurs travailleurs sous la table. […] Depuis quelques années, de nombreuses compagnies soumissionnent à des prix tellement bas, que pour décrocher certains contrats, des entrepreneurs doivent réduire les coûts de la main-d’œuvre qui représentent près de 60 % du total d’un projet.»

Nous vous laissons juger par vous-même…

La vie est un ensemble de choses mal comprises

Depuis l’ouverture de notre blogue, je dois avouer que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Ce que je croyais être du petit concubinage entre acteurs politiques et entreprises semble vraiment être une réalité politico-culturelle omniprésente. Ce sont mes impressions suite aux témoignages de l’ex-chef de police Monsieur Jacques Duchesneau à LCN et de Benoit Labonté à Radio-Canada.

En octobre 2009, 81% de la population québécoise s’entendait sur la nécessité d’une commission d’enquête publique sur le secteur de la construction et nous franchissons le pas de 2010 dans un oubli bétonné. Il est certain que nous avons tous nos réalités, nos tracas et nos engagements, mais il est crucial que tous s’entendent sur l’importance de la démocratie et de la transparence. Que tous ensemble, nous soyons conscients que rien n’est donné et que notre rôle de citoyen est fondamental à la démocratie. Bien sûr, nous n’avons pas l’expertise pour changer la face de notre monde politique, mais nous avons le pouvoir de nous regrouper et de nous faire entendre. Nous avons le pouvoir de rappeler à nos élus ce que les électeurs veulent.

Il est certain que tout n’est pas parfait, que la corruption, « c’est vieux comme le monde » et qu’elle paraît impossible à faire disparaitre. Mais maintenant, c’est assez! Il est temps d’aller au fond des choses et de tenir cette commission d’enquête, parce que comme l’a déjà écrit Yves Boisvert dans la presse au mois de novembre dernier : « Jean Charest n’a plus d’excuses » .

L’analyse de Michel C. Auger

Il y a quelques semaines, Michel C. Auger a écrit une excellente analyse sur le site de Radio-canada. Nous vous encourageons à y jeter un coup d’œil.

Voici quelques raisons de plus pour que soit tenu une commission d’enquête publique sur le secteur de la construction. Après tout, le dossier du financement des partis politique est intimement lié à celui des allégations de corruption et de collusion dans le secteur de la construction.

Médaille d’or pour Jean Charest!

Le temps des fêtes est terminé et les jeux Olympiques d’hiver approchent. Les Québécois sont de plus en plus excités, car c’est la première fois que notre Premier Ministre a des chances d’y remporter une médaille! Au cours des derniers mois, le Premier Ministre Jean Charest a démontré tout son talent en patinage artistique. Bien entendu, tout cela aurait été impossible sans sa fidèle partenaire : la FTQ!

Plus sérieusement, le Premier Ministre tourne autour du pot depuis déjà beaucoup trop longtemps. La majorité des Québécois pensent que le refus systématique du Premier Ministre de tenir une commission d’enquête publique est dû au fait que le gouvernement a quelque chose à se reprocher.

Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, des sources très crédibles, dont le journaliste Alain Gravel de Radio-Canada, ont mis à jour plusieurs faits troublants qui démontreraient qu’il y a de la corruption et de la collusion dans le secteur de la construction.

Peut-être que monsieur Charest espère que les jeux Olympiques vont nous faire oublier ces allégations de corruption. Peut-être espère-t-il que le temps des fêtes aura refroidi les ardeurs de 81% des Québécois qui veulent la tenue d’une commission d’enquête publique, nécessaire pour corriger le système.

C’est à nous d’agir pour montrer que le Premier Ministre se trompe. Le 30 janvier prochain, sortez avec le Mouvement anti-corruption et faites-vous entendre. En attendant, nous vous invitons à nous joindre sur Facebook et notre nouveau compte Twitter. N’oubliez pas d’en parler à vos amis. Plus nous serons nombreux, plus notre message aura de l’impact.

Merci pour vos nombreux appuis en si peu de temps.

Vidéo de l’émission Enquête

Un extrait de l’émission Enquête qui révèle certains liens entre la FTQ et Tony Accurso. Court vidéo à voir absolument.

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